Piscines

Les spécialistes attachent l’efficacité d’une fédération sportive à l’organisation régulière des championnats nationaux et aux médailles qu’elle remporte dans les compétitions internationales.

En raison du manque de soutien et d’aires d’entraînement conformes, certaines disciplines, en particulier la natation, éprouvent de sérieuses difficultés à produire les champions tant réclamés. Privée de compétition de bon niveau local depuis 2014, la fédération de natation s’accroche à des faveurs que les instances internationales accordent aux organisations dont les athlètes n’ont pas réalisé les minimas pour exister au plan international.

La participation des deux nageurs congolais aux championnats du monde au Japon tenus du 14 au 30 juillet dernier est cependant un signe encourageant. A Fukuoka, les athlètes congolais ont gagné en expérience.  La volonté de se mettre au travail pour faire mieux a désormais pris le dessus sur le découragement. Mais la question se pose de savoir s’ils pourraient tenir le rendez-vous en l’absence de piscines réglementaires accessibles.

 Sur place au pays, les infrastructures ne manquent pas, et les instances internationales regardent le Congo d’un bon œil grâce au Palais nautique de la paix construit à la faveur des Jeux africains de Brazzaville 2015. Malheureusement ce joyau est devenu impraticable faute d’entretien. Le pari était trop risqué pour les nageurs de travailler la résistance sur de longues distances dans le fleuve Congo.

Les efforts doivent être consentis dans la réhabilitation de l’existant sinon il sera difficile d’obtenir des résultats encourageants et de poser les bases d’un réel développement car la natation et les bassins sont indissociables.