Régression

La 26^e place occupée par les Diables rouges seniors dames lors de la dernière Coupe du monde de handball remportée par les Françaises sonne comme un échec. Parce que le handball congolais avait fait des progrès ces dernières années, se montrant de plus en plus compétitif en se frayant le chemin sur la scène internationale grâce à sa deuxième participation consécutive.

Seulement, deux ans après avoir été en 2021, en Espagne, la seule nation africaine à disputer le tour principal d’une Coupe du monde, le Congo a encore régressé en quittant prématurément  la compétition.  Les Congolaises ont joué à l’opposé des autres nations africaines engagées à la Coupe du président de la Fédération internationale de handball en vue d’améliorer leur classement.

Dans la compétition des mal classées, les Diables rouges dames ont eu de la ressource et montré du caractère comme en témoigne la finale pour la 25^e place qu’elles ont perdue face à l’Islande, 28-30. Pas de doute, le manque de rythme et l’absence de fraîcheur ont joué un sale tour à l’équipe nationale seniors dames au début de la compétition.

Mais cette réaction tardive des Diables rouges n’est que la conséquence logique du manque d’investissement dans la préparation d’une compétition d’un enjeu majeur comme le championnat du monde. Une mise au vert de moins d’une semaine à l’étranger n’était pas suffisante pour gommer de nombreuses carences d’organisation et améliorer la performance de  l’équipe.

Soigner la préparation physique, la nutrition, le matériel et surtout  le mental d’un athlète sont, entre autres, les exigences à remplir pour espérer aller le plus loin possible.