Déchets

Les habitants des arrondissements de Brazzaville se livrent à des pratiques inciviques consistant à déverser, sous des pluies battantes, des ordures ménagères sur la voie publique. Malheureusement, après l’intempérie, les détritus encombrent le passage avec au final un spectacle ahurissant.

Le phénomène est fréquent surtout dans les zones riveraines des collecteurs naturels. C’est notamment le cas de la Tsiémé, à Ouenzé, le cinquième arrondissement, où le pont sur l’avenue éponyme devient impraticable à la moindre précipitation à cause de la présence des ordures.

A Djiri, au quartier Makabandilou, l’on observe une situation similaire. Emportés par le courant des eaux, les déchets échouent dans le collecteur naturel basé dans le périmètre de l’académie militaire Marien-Ngouabi.

Malgré la présence des bacs à ordures, de tels comportements se développent avec de multiples conséquences parmi lesquelles l’obstruction des voies publiques, des canaux d’évacuation des eaux pluviales, la destruction des ouvrages et de l’environnement.

Pour mettre un terme à cet état de chose, les chefs de quartier, de zone et de bloc feront œuvre utile en initiant des campagnes de sensibilisation de la population à la nocivité de ces actes qui sont de nature à annihiler les efforts déployés en faveur de l’assainissement de la capitale.