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Le retour des Diables rouges à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)  seniors hommes  de handball,  quatre ans après leur dernière participation, constitue une véritable bouffée d’oxygène. Pour la simple raison que la sélection  masculine,  mise en  veilleuse pour « insuffisance de résultats »,  non seulement  brûlait d’envie de se frotter  enfin aux meilleurs du continent  pour  dissiper tous les doutes sur son état  de forme mais aussi de  redonner un espoir  aux futures générations.

La  26^e  CAN  que l’Egypte accueille du 17 au 27 janvier est un  challenge important  dans  sa   particularité. Puisqu’au terme de la compétition,  les cinq  premières équipes seront qualifiées pour  la phase finale de la Coupe du monde en 2025. L'autre enjeu étant de retenir les deux meilleures sélections qui participeront aux Jeux olympiques de Paris cette année.

Ce  qui est certain, le  Congo n’apparaît pas comme un favori naturel de cette compétition. Les statistiques confirment qu’en dehors de la Tunisie, de l’Egypte et de l’Algérie, aucune sélection n’a réussi à remporter la CAN seniors hommes. Mais retrouver le sol égyptien peut être une motivation supplémentaire dans la mesure où c’est dans ce pays que les Diables rouges détiennent jusqu’à ce jour  leur  seule meilleure performance : la finale  disputée en 1983. 

Logés  dans le groupe relevé avec le pays organisateur, le Cameroun et la Guinée, les  Congolais  doivent en Egypte  afficher des garanties techniques indispensables à une telle aventure pour espérer atteindre le second  tour. Le programme de préparation ayant été perturbé par l’annulation du stage de Turquie,  la  grande difficulté réside maintenant dans la constitution d’un groupe homogène entre joueurs professionnels et locaux. Qu’à cela ne tienne, le sélectionneur sait transcender les écueils. Aux joueurs de hisser leur niveau de jeu pour ne pas faire de la figuration.