Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
GangrèneVendredi 23 Février 2024 - 9:13 Des millions de diplômés de l’enseignement supérieur ou ayant acquis une formation professionnelle peinent à s’insérer dans le monde de l’emploi et se réduisent au sous-emploi faute de débouchés. Une véritable gangrène sociale pour un La situation est d’autant plus préoccupante lorsque ceux-ci se heurtent très souvent à l’exigence d’une expérience professionnelle pendant les entretiens d’embauche dans les rares structures privées où institutions qui leur ouvrent les portes. Cette condition se révèle bien souvent un critère éliminatoire, car comment accumuler des années d’expériences si Principal employeur au Congo, la Fonction publique ne pouvant pas à elle seule résoudre le problème, promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat permettra aux jeunes de comprendre que se lancer dans une entreprise constitue une alternative pour se prendre en charge. A l’évidence, au même titre que les Pme et Pmi méritent un accompagnement de l’Etat qui ne peut recruter tout le monde, il est opportun, voir impératif que les pouvoirs publics investissent davantage dans la jeunesse. Il s’agit en particulier de faciliter leur formation en management afin d’intégrer la dynamique de diversification de l’économie, mais aussi un accès aux crédits et autres fonds d’appui de sorte que leur regard ne soit plus seulement tourné vers l’Etat. Ceci étant, pérenniser le projet de développement des compétences pour l’employabilité dont les premiers résultats sont encourageants ne peut être que bénéfique pour des milliers de jeunes plongés dans le désespoir. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |