Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Image-texte-sonSamedi 20 Avril 2024 - 18:52 Ceci est un plaidoyer à l’intention des acteurs publics et privés, impliqués dans l’organisation d’événements auxquels, à leur invitation, les médias sont associés. Qu’il s’agisse de meetings politiques, de rencontres culturelles, d’allocutions ministérielles, de conférences économiques ou encore de manifestations sportives, la meilleure façon de vulgariser un sujet d’intérêt national quel qu’il soit est de permettre aux professionnels dont c’est le métier, les journalistes en l’occurrence, d’y avoir accès. Hélas, le constat partagé par de nombreuses rédactions est que souvent, même quand la manifestation est déclarée d’accès libre, divers obstacles se dressent contre certains reporters à qui l’on interdit sans ménagement l’entrée dans la salle de conférence. En fin de compte, la préférence est systématiquement accordée à la caméra, impératrice de l’image ; pas à la radio, maîtresse du son ; ni à la presse, seigneur de l’écrit, encore moins au Net, patron du numérique. Le procédé est récurrent : soit une personne faisant office de police de la conférence de presse vous obstrue la voie quand ce n’est un agent du protocole, visiblement sur les nerfs, apeuré d’être radié de son poste qui vous demande de ne pas insister ; soit un attaché de presse, perdu entre le protocole et la police de la salle, vous souffle à l’oreille, dépité, que lui-même ne comprend rien à l’organisation en place. De fait, l’information telle que l’attend le grand public ne peut être correctement traitée si en dépit de leurs outils de travail les reporters, tous médias confondus, ne sont pas mis en situation de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il est certain que ce tri opéré en fonction de leur profil, devenu coutumier des inconditionnels de l’image télévisuelle, pénalise au plus haut point les professionnels qui utilisent le son radiophonique et l’écrit de presse comme canaux de diffusion. Chers officiels, chers managers, aidons les reporters à remplir leur mission en toute liberté car le peuple a droit à l’information sous toutes ses formes. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |