Opinion
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EmployabilitéMardi 23 Avril 2024 - 19:55 Il a fallu que le chef de l’Etat décrète 2024 année de la jeunesse pour que les lignes bougent. Dans différentes localités du Congo, les organisations étatiques ainsi que la société civile initient désormais des programmes de formation en faveur des jeunes dans divers métiers. A Brazzaville notamment par le truchement de son club éponyme, l’Agence congolaise pour l’emploi a réuni des étudiants pour leur présenter des opportunités qu’offre la société pétrolière Perenco. Les échanges qui ont eu lieu au cours de ces retrouvailles ont été édifiants, selon leurs propres témoignages. Ce sont des initiatives à encourager dans une société où le taux de chômage est très élevé chez les jeunes. Pourquoi a-t-on attendu que le président de la République décrète l’année de la jeunesse pour que l’on s’intéresse à l’emploi des jeunes ? est-on tenté de s’interroger. Dans l’ordre normal des choses, l’administration devrait compiler les procès-verbaux des examens de fin de formation dans les universités, instituts et écoles pour disposer d’une base de données sur la relation formation-emploi. Les décideurs disposeraient alors de statistiques fiables sur le nombre des diplômés sans emploi et gèreraient mieux la question de l’insertion des jeunes dans le marché du travail. Par contre, la rupture de la relation est entre autres causes de l’augmentation du chômage. Maintenant que le gouvernement s’est engagé à réactiver le partenariat formation-emploi, il est temps que les autres acteurs, parmi lesquels les chefs d’entreprise, saisissent cette opportunité pour réduire le taux de chômage dans le pays.
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