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Conflit d’intérêtsMardi 14 Mai 2024 - 19:48 Conflit d’intérêts ? Le groupe de mots pour certains peut sembler nouveau parce qu’i il est peu familier du grand public. Ces deux derniers mois, ce vocable est à la Une de la presse qui fait écho du passage des personnalités publiques, l’une après l’autre, devant les membres de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), l’organisation initiatrice de l’opération. Que signifient ces deux mots, s’interroge le Congolais lambda. Un conflit d’intérêts se définit comme une situation où une voire plusieurs personnes ou institutions sont au cœur d’une prise de décision par laquelle leur objectivité et leur neutralité peuvent être remises en cause. L’initiative en elle-même est louable. Elle consolide la démocratie et renforce la transparence dans la gouvernance publique. Cependant, combien d’opérations de cette nature a-t-on expérimenté au Congo ? Combien d’institutions publiques sont opérationnelles pour lutter contre la corruption et ses actions connexes? Après que la Halc aura décelé d’éventuels cas de conflits d’intérêts, l’on devra communiquer suffisamment sur la traque des contrevenants pour que la population retienne que le travail est en train d’être fait. Espérons qu’à la suite de la déclaration des conflits d’intérêts, l’on passera aux actes concrets. En agissant ainsi, l’administration publique pourrait parvenir à réduire tant soit peu l’expansion de la gangrène de la corruption, de la concussion et de la fraude.
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