A la porte...

A mesure que l’on avance vers 2026, les lignes bougent : les partis politiques se restructurent, le front social s’active et devient plus attentif.  Il y a même lieu de parler d’un véritable branle-bas qui annonce l’approche d’une consultation électorale politique majeure. Oui, elle est à la porte. 

Les signaux ne manquent pas. Le Congo vit actuellement dans un contexte marqué par diverses revendications sociales. Les agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, le plus grand centre hospitalier du pays, réclament trois mois de salaires impayés. Leur grève est suspendue pendant que les salariés de l’Université Marien-Ngouabi ont entamé la leur. 

Le Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, convoque, pour sa part, le gouvernement pour se dire, les yeux dans les yeux, certaines vérités inhérentes à l’actualité nationale, notamment l’insécurité dans les grandes villes, les accords économiques entre le Congo et le Rwanda, la situation économique nationale, etc. Les retrouvailles PCT-exécutif ont fait le buzz sur la toile. Pourquoi ? C’est la question que se posent de nombreux Congolais. 

De son côté, l’opposition est encore silencieuse. Cependant, « Tournons la page », une organisation de défense et de promotion des droits de l’homme, profitant de la célébration de la Journée de la concorde nationale, a sollicité la clémence du chef de l’Etat afin qu’il accorde une grâce présidentielle aux prisonniers Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, emprisonnés depuis l’élection présidentielle de 2016.