Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
ComplexeJeudi 27 Juin 2024 - 20:40 Bien qu’ayant connu, selon un état des lieux des institutions internationales, des épisodes d'exploitation dans les années antérieures (1970-1980), les mines ne participent encore que très faiblement à l’économie nationale. D’où la volonté exprimée par le gouvernement de se donner aujourd’hui les meilleures chances de valoriser son important potentiel à travers plusieurs accords signés avec des partenaires internationaux, à l’instar de la Chine pour le projet de la potasse. Dépourvu d’une grande tradition minière et son secteur privé national étant inexistant en dehors de quelques opérateurs miniers artisanaux, le Congo est appelé à davantage d’efforts et d’engagements. Pour favoriser une gestion rationnelle de ses ressources et assurer l’émergence de ce secteur que le développement de l'exploitation pétrolière a largement relégué au second plan, le choix des partenaires et leur capacité à mener à terme les projets identifiés est une autre paire de manches. Les mines constituant un domaine très complexe, il n’est pas donné à n’importe quel opérateur, tant national qu’étranger, de s’y engager, et l’option retenue d’une diversification de l’économie grâce à l’exploitation du sous-sol congolais se heurte fortement à la disponibilité énergétique, véritable frein à l’industrialisation. Autant dire qu’au-delà de la complexité du secteur, gagner cette bataille suppose une fourniture constante et régulière de l’électricité qui permettra le fonctionnement des industries dans les zones où elles sont implantées. La zone de Maloukou est un cas d’école. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |