Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
SurvieLundi 8 Juillet 2024 - 19:02 La première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar), organisée du 2 au 5 juillet, à Kintélé, au Nord de Brazzaville, a tenu toutes ses promesses avec plus de 2000 participants - pouvoirs publics, société civile, organisations non gouvernementales, communautés locales, peuples autochtones, organismes régionaux et internationaux - venus de plusieurs pays. La Ciar préconise d’augmenter la superficie forestière mondiale au moyen d’activités d’afforestation et de reboisement. Reconnue pour sa capacité de séquestration des gaz à effet de serre, de conservation et de protection de la biodiversité, la forêt est l’une des réponses efficaces au dérèglement climatique. La planète court un danger aux conséquences désastreuses dues notamment à la déforestation, la dégradation de l’environnement et autres actes criminels à l’origine de la hausse des températures, des inondations, des glissements de terrains et de la sécheresse. Il est impérieux que la communauté internationale agisse en fonction de la gravité de la menace à travers le financement des actions destinées à protéger la couverture végétale afin d’éviter le péril qui se profile et dont les signaux sont tout à fait perceptibles dans le monde. Le vœu des participants aux assises de Brazzaville d’inscrire la décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement à l’agenda de la prochaine session de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre, est raisonnable car il est ici question de la survie de l’humanité tout entière.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |