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Vous les jeunes!

Samedi 17 Août 2024 - 17:49

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Au regard de l’histoire récente du Congo, il est clair que dans les soixante dernières décennies, de la place a toujours été faite à la jeunesse dans les principales institutions nationales. Couche la plus importante de la population, les jeunes n’ont cessé de tenir leur rang en sport, en culture, en politique et dans bien d’autres secteurs dans lesquels ils ont fait valoir leurs compétences. Il serait injuste, comme on l’entend dans la rue, de soutenir que les plus âgés seuls bénéficieraient de tous les avantages au détriment des premiers.

Puisque chez nous la politique semble l’arène à partir de laquelle, en fonction du positionnement de chacun, l’on juge de la bonne santé de la nation, essayons en toute simplicité de rappeler, de façon sommaire cela s’entend, combien dans notre pays, à plusieurs reprises, de jeunes gens ont étés désignés ou élus à la tête des plus hautes institutions de la République. A titre d’exemple, depuis 64 ans, les prestigieuses fonctions de président de la République et de Premier ministre ont échu à des personnalités tout juste quadragénaires quand ce n’est trentenaires.

En 1958, quand l’abbé Fulbert Youlou devient Premier ministre, puis président de la République, il est âgé de 41 ans. Alphonse Massamba Débat lui succède en 1963 à l’âge de 42 ans. Son successeur, le président Marien Ngouabi, a 30 ans en 1968. Joachim Yhombi Opango prend sa suite à 38 ans. Le président Denis Sassou N’Guesso accède à la magistrature suprême en 1979 à l’âge de 36 ans. Avant son élection à la tête du Congo, le 31 août 1992 à l’âge de 61 ans, le président Pascal Lissouba fut Premier ministre en 1966 à 32 ans. Henri Lopes le fut avant lui, en 1973, à l’âge de 36 ans.

Bien entendu, cette énumération n’éclipse pas les problèmes de l’heure. Comparativement à hier, notre jeunesse, en constante augmentation, a vu ses besoins grimper. L’Etat, régulateur tutélaire, a le devoir de trouver des solutions aux problèmes qu’elle pose et ils sont de divers ordres. Si l’on peut se réjouir du niveau élevé de la fréquentation scolaire de nos collégiens et lycéens considérés comme la relève des anciens, ceux parmi eux qui versent dans le grand banditisme sont une charge supplémentaire pour aujourd’hui et demain, alors que tous nous rêvons de lendemains meilleurs. Les jeunes doivent prendre conscience !

Les Dépêches de Brazzaville

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