Rééquilibrer

Le sport congolais est en quête de rédemption. Des solutions doivent être trouvées pour lui insuffler une nouvelle dynamique, d’autant plus que son développement général et spécifique ne peut être possible sans les infrastructures dignes de ce nom. Pour l’instant, seule Brazzaville possède de terrains  pouvant accueillir les rencontres internationales.  L’absence des gymnases ou des stades  de qualité dans les autres villes est un déséquilibre qu’il faudrait  vite résoudre, surtout à Pointe-Noire, la ville dans laquelle les Diables rouges football avaient validé leurs deux dernières qualifications à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations  2000 et 2015.

Aujourd’hui, les équipes de la deuxième ville du pays continuent à tisser  le mauvais coton faute, des installations sportives répondant aux normes requises. En analysant la situation du Complexe sportif de Pointe-Noire, on donne raison aux  observateurs  quand  ils confirment qu’un bon terrain garantit à 50 % la qualité de jeu.

La pelouse synthétique qui a été installée  dans  le cadre de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans que le Congo a organisée en 2007 s’est complètement  dégradée, exposant les athlètes à des risques de blessures.  Le changement de la pelouse s’impose au même titre que la construction d’un gymnase  pour élever le niveau de compétitivité des équipes de la ville océane.

Cet appel participera à la volonté de moderniser la pratique  des disciplines  se jouant en salle au Congo  dans la mesure où le  sport a considérablement évolué. La réalisation de ce projet  sera  une option pour rendre les équipes de handball, basketball… de cette ville plus conquérantes.