Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
SoundaLundi 16 Septembre 2024 - 20:00 Le gouvernement congolais et une société chinoise ont signé à Brazzaville un accord relatif à la construction du barrage hydroélectrique de Sounda d’une puissance installée de 800 mégawatts, situé dans le département du Kouilou. Les travaux tant attendus, à en croire les deux parties contractantes, vont démarrer en juin 2025. Le temps d’apporter les derniers réglages et d’apprêter le chantier qui mobilisera sans aucun doute une main-d’œuvre importante. Tous les présidents qui ont dirigé la République du Congo ont caressé l’idée de construire la centrale de Sounda, considérée comme la plus importante du pays en raison notamment de son potentiel hydroélectrique. La population espère, après l’achèvement du chantier dans quelques années, disposer d’une électricité pérenne. Ce qui mettra un terme aux désagréments liés aux coupures intempestives du courant dans les deux plus grandes agglomérations du Congo, à savoir Brazzaville et Pointe-Noire. Le barrage de Sounda va non seulement augmenter l’offre nationale mais aussi améliorer la desserte en électricité sur l'ensemble du territoire. Cependant, pour qu’il comble les attentes des Congolais, une attention devra être portée à la réhabilitation des réseaux de transport et de distribution énergétiques, ainsi qu'au transfert de compétences pour la maintenance des équipements. Seul gage de pérennité de cette infrastructure stratégique ? Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |