Opinion
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- Analyse - Xinhua
DiasporaMercredi 11 Février 2015 - 18:08 Elle est disséminée à travers le monde mais présente la caractéristique d’être tout à la fois compétente parce que bien formée et efficace, car elle a dû lutter pour s’imposer au sein des sociétés qui l’accueillaient. Et c’est pourquoi, alors que des nations comme la nôtre ont besoin d’elle pour accélérer leur marche vers le développement durable, son retour au pays devient une nécessité. Ce retour, tous les contacts que nous avons en Europe, aux États-Unis et au Canada, en Asie, en Amérique latine le démontrent. Il est désormais souhaité par la plupart de ceux qui choisirent un jour d’aller vivre ailleurs que sur leur terre natale. Il est même de plus en plus rêvé car l’Afrique, avec le Congo en particulier, est désormais perçue par le reste du monde comme le continent de l’avenir. Le problème, car il y en a un, est qu’il n’est pas facile pour un ingénieur, un médecin, un universitaire, un banquier, un commerçant, un technicien de quitter la ville ou le pays au sein desquels il a su s’imposer, en dépit de son origine étrangère, et revenir là où sa famille avait plongé ses racines. La différence de niveau de vie et l’étroitesse du marché de l’emploi sont telles, en effet, que ce retour s’apparente la plupart du temps à un saut dans l’inconnu auquel bien peu consentent. Et cela se comprend. Conscientes de la difficulté de l’équation à résoudre, les plus hautes autorités de l’État ont donné les instructions nécessaires pour que la diaspora congolaise soit incitée par des mesures concrètes à franchir le pas. Et les démarches accomplies dans ce but commencent à produire les effets attendus comme le montre l’attention croissante que les Congolais de l’étranger portent aujourd’hui à leur pays d’origine. Mais, disons-le sans détour, elles manquent encore cruellement, sur place, des soutiens pratiques qui achèveraient de convaincre les Congolais et les Congolaises qui songent de se réinstaller parmi nous. Question donc : le moment n’est-il pas venu de mettre en place un dispositif administratif, économique, financier, informationnel adapté à l’enjeu que représente pour notre pays le retour au bercail de sa diaspora ? Et si c’est bien le cas, ne faudrait-il pas appuyer celles et ceux qui sont en charge de ce dossier ? Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |