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Mercredi 9 Octobre 2013 - 0:00

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Pendant que les organisations non gouvernementales quelque peu sulfureuses telles que Sherpa, Survie ou Transparency International s’efforcent par tous les moyens de prouver que le Congo est mal géré, les institutions internationales, elles, reconnaissent les unes après les autres que notre pays figure bien parmi les nations émergentes qui se soumettent aux règles de la bonne gouvernance. Certes, elles ne décernent pas encore au Congo le satisfecit général qui l’érigerait en modèle pour les jeunes démocraties, mais elles notent les avancées qu’il accomplit dans le domaine très sensible de la gestion des finances publiques. Et c’est déjà beaucoup lorsque l’on sait à quel point ces institutions sont sourcilleuses, pour ne pas dire sévères, lorsqu’elles doivent juger un État.

Très significatives de ce changement d’attitude à l’égard de notre pays sont les conclusions des agences de notation qui ont pour mission d’analyser les finances des États, d’observer le comportement des gouvernants et des administrations, de vérifier si l’argent public sert bien l’intérêt général et non des intérêts particuliers. Car ces agences, qui sont au nombre de trois pour l’ensemble de la planète, semblent conclure des investigations très serrées qu’elles mènent depuis des mois que le Congo mérite bien de figurer dans la liste des pays auxquels il est possible, il est raisonnable de faire confiance.

Gardons-nous d’anticiper sur les rapports qu’elles rendront publics un jour ou l’autre et tenons-nous en seulement aux informations parcellaires qui remontent vers nous par des canaux fiables. Soulignons en revanche le fait que, de jour en jour, l’idée s’impose dans les milieux de la finance internationale que notre pays gère bien ses finances publiques. Cela ne veut pas dire que nous avons achevé notre mutation vers la bonne gouvernance et que nous pouvons désormais relâcher notre attention ou réduire nos efforts, mais seulement que nous sommes devenus un partenaire crédible pour les grands investisseurs publics et privés.

Avouez, vous qui lisez ces lignes, que le contraste est saisissant entre cette réalité très matérielle, très objective, très rassurante et l’inanité des accusations portées par quelques ONG voyous contre notre pays. Mais, au fait, qu’attendent donc les agences de notation pour mener sur ces organisations au financement occulte les mêmes investigations que sur les États ?

Les Dépêches de Brazzaville

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