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À nos lecteurs

Lundi 28 Octobre 2013 - 0:04

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Nul ne sait ce que donnera l’enquête diligentée par les pouvoirs publics afin de comprendre ce qui s’est passé il y a un mois en plein centre de Brazzaville lorsque le transformateur de la Société nationale d’électricité (SNE) a été dévasté par un incendie. Mais les dégâts causés aux familles et aux entreprises qui font vivre ce quartier s’avèrent d’ores et déjà considérables. Venant après les destructions provoquées par l’explosion de Mpila, le 4 mars 2012, ils rendent chaque jour plus difficile l’exercice des activités que requiert la vie quotidienne. Et à ce titre, ils méritent, nous semble-t-il, d’être enfin pris au sérieux par les autorités.

Prenons le cas de notre quotidien. Ce n’est, bien sûr, qu’un cas parmi bien d’autres et certainement pas le plus grave, mais comme il vit chaque jour, chaque heure les effets de ce drame, nous sommes bien placés pour en parler.

Un journal comme le nôtre tourne, en effet, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Rendant compte de ce qui se passe au Congo et ailleurs dans le vaste monde, il consomme en permanence le courant électrique que lui fournit la SNE, non sans mal d’ailleurs puisqu’en temps normal les coupures incessantes qui perturbent le réseau provoquent des dysfonctionnements et une usure rapide de nos matériels. Depuis près de trois semaines, la situation s’est aggravée au point que désormais l’immeuble que nous occupons en plein cœur de Mpila n’est plus alimenté que par le courant produit dans sa cour par un puissant groupe électrogène.

Le recours constant et excessif à ce matériel produit deux effets pervers : il coûte d’abord très cher puisqu’il entraîne une consommation de carburant considérable ; il provoque ensuite une usure rapide de ce groupe qui tourne en permanence et ne peut être mis durablement au repos sans entraîner le blocage pur et simple de nos activités. Une situation dangereuse qu’aggrave la pénurie de matériels de rechange à Brazzaville et qui menace désormais directement la parution de notre journal comme en a témoigné ce week-end la non-parution de notre édition du samedi.

À nos lecteurs, de plus en plus nombreux, nous présentons ici nos excuses. Faute de disposer du courant électrique sans lequel nous ne pouvons réaliser notre journal, nous risquons en effet désormais l’asphyxie.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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