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Mardi 12 Novembre 2013 - 0:09

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Le Congo est certainement aujourd’hui l’un des pays de l’Afrique centrale qui présente le plus d’attraits pour les investisseurs. Mais s’il veut tirer de cette situation les avantages immenses qu’elle comporte, il doit mettre en place un environnement juridique, financier et structurel qui facilite l’implantation des entreprises sur son sol. Pas seulement à Brazzaville et à Pointe-Noire, les deux grandes cités sur qui, jusqu’à présent, s’est focalisée presque exclusivement l’attention des entrepreneurs, mais également dans les départements qui quadrillent son territoire. Et sur ce terrain-là, beaucoup reste à faire.

Nombreux et divers sont, en effet, les obstacles qui se dressent sur la route de ceux et de celles qui veulent développer chez nous leurs affaires. À commencer par la pesanteur de l’appareil administratif chargé de gérer l’économie et les finances nationales qui rend difficiles, parfois même impossibles, les démarches obligatoires selon la loi congolaise. Sans donner d’exemple précis, disons que le Congo souffre dans ce domaine de lourds handicaps hérités du passé dont il n’a pas su, ou pas pu, encore se libérer.

Disons aussi, pour tempérer un propos qui semblera trop abrupt à certains, que des progrès indiscutables ont été accomplis dans les dix dernières années et que, de ce fait, le Congo commence à être perçu par les milieux d’affaires internationaux comme une terre d’accueil, plus précisément même comme la porte d’entrée de l’immense Bassin du Congo. Mais ces progrès ne sont pas suffisants pour provoquer l’afflux vers nous des capitaux en quête d’investissements sûrs que génère la crise économique et financière qui déstabilise le monde occidental.

D’où l’idée, émise en haut lieu, que le moment est venu pour le Congo de faciliter la tâche des investisseurs. Ce qui pourrait être fait rapidement si l’État mettait en place un mécanisme qui favorise les partenariats public-privé dont on constate les avantages immenses dans différentes régions du monde. Peu utilisé chez nous jusqu’à présent en dépit des annonces officielles, ce mécanisme permettrait sans doute de multiplier par dix, par vingt, par cent, le volume des capitaux prêts à s’investir chez nous. Il résoudrait certainement les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Les Dépêches de Brazzaville

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