Déontologie

Nous n’avons évidemment aucune leçon à donner dans le domaine ultra-sensible que constitue la liberté de la presse et, par conséquent, nous n’en donnerons ni ici ni ailleurs. Mais cela ne saurait nous empêcher de rappeler à nos lecteurs, de plus en plus nombreux, les règles que nous nous sommes imposées depuis la création, il y a maintenant dix-huit ans, de l’Agence d’information d’Afrique centrale et le lancement, il y a six ans, de votre quotidien Les Dépêches de Brazzaville.

Ces principes, au nombre de trois, sont dictés par la déontologie de notre métier. Les voici, résumés en quelques lignes :

1. Aucune information ne peut être diffusée dans nos deux médias si elle n’a pas fait l’objet d’une enquête sérieuse, si sa ou ses sources n’ont pas été clairement identifiées et si son bien-fondé n’a pas été vérifié au préalable. Afin que ce schéma soit respecté, notre rédaction est structurée en services placés eux-mêmes sous la responsabilité de rédacteurs en chef qui rendent compte de façon constante à leur direction ;

2. Parce que la perfection n’est pas de ce monde, toute erreur commise par nous dans la relation des faits qui constituent l’actualité fait obligatoirement l’objet de mises au point destinées à restituer la vérité. Cela vaut aussi bien pour la description des événements dont nous nous faisons l’écho jour après jour que pour les déclarations ou prises de position dont nous reprenons les termes dans nos colonnes ;

3. Le strict respect de la réalité auquel nous nous astreignons et qui explique la considération dont nous bénéficions ne nous empêche nullement d’exprimer clairement nos convictions. Mais celles-ci sont rendues publiques par le biais de réflexions, de chroniques, d’opinions signées par leurs auteurs. La seule exception à ce principe est l’éditorial qui, comme le font la plupart des grands quotidiens dans le monde, est signé par le journal lui-même.

À l’heure où notre quotidien s’étoffe en augmentant sensiblement le volume des informations qu’il transmet chaque jour à ses lecteurs, il nous paraît important, essentiel même, de dire à haute et intelligible voix que nous continuerons à respecter strictement les principes qui nous ont permis de faire de ce journal un quotidien de référence dans cette partie du continent africain.