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Élections

Mardi 17 Décembre 2013 - 1:24

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L’année 2014, qui s’avance à grands pas, sera pour le Congo une année décisive à tous égards. Sur le plan social, elle devra, en effet, traduire en avancées concrètes les progrès réalisés sur la voie du développement durable ; sur le plan économique, elle devra permettre de tirer un réel profit des vastes travaux d’infrastructures réalisés depuis quinze ans ; sur le plan politique, enfin, elle devra consolider par les élections locales les institutions qui ont permis au pays de retrouver sa cohésion et sa sécurité.

Si dans le domaine social et économique la poursuite du grand mouvement amorcé au début de ce nouveau siècle ne fait de doute pour personne, il en va différemment dans le domaine politique où l’on ne sait toujours pas à quelle date se déroulera le scrutin que la nécessaire remise en ordre des listes électorales a retardé de plusieurs mois. Et cette ignorance commence à nourrir dans l’opinion des frustrations qui se manifestent de diverses façons, facilitant grandement la tâche de l’opposition dans son travail de contestation de l’action publique.

À deux semaines très exactement du début de l’année prochaine, il serait bon que les Congolais sachent à quoi s’en tenir sur le calendrier électoral des douze prochains mois. D’abord, bien sûr, parce que la bonne marche des institutions en dépend, ensuite parce que le retard pris dans l’organisation des élections locales risque de dégrader l’image acquise par le Congo d’une démocratie responsable, en voie de consolidation.

Entendons-nous bien sur ce point : les pouvoirs publics ont eu raison de lancer l’opération dite du « recensement administratif spécial » qui a permis de vérifier sur toute l’étendue du territoire l’identité des citoyens et des citoyennes en âge de voter ; s’ils ne l’avaient pas fait, on peut être certain que les consultations à venir auraient été contestées de mille et une façons. Mais le temps passant et passant vite, il convient de conclure l’opération dans un délai raisonnable afin que chaque électeur, chaque électrice sachent quand et comment ils pourront se prononcer.

Le temps n’est-il pas venu, pour les plus hautes autorités de la République, d’informer les citoyens congolais sur cette question ?

Les Dépêches de Brazzaville

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