Opinion

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Bilan 3

Lundi 30 Décembre 2013 - 6:15

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Troisième constat : notre économie s’étant reconstruite, les questions sociales redevenant prioritaires, la sécurité individuelle et collective se renforçant chaque jour qui passe et la présence du Congo ne cessant de s’affirmer sur la scène internationale, reste à résoudre l’épineux problème de l’adaptation de nos institutions aux exigences des temps modernes : problème, parce que toute l’architecture de la société dans laquelle nous vivons repose sur ces entités ; épineux, parce que des solutions que nous lui apporterons dépendra la poursuite ou l’interruption des progrès réalisés depuis la fin de la guerre civile.

Même si, officiellement, rien n’est dit sur le sujet, le monde politique bruit des rumeurs les plus diverses concernant les réformes qui pourraient être apportées à la Constitution sur laquelle repose la jeune démocratie congolaise. Pour les uns, la décision est déjà prise au plus haut niveau de l’état de changer le nombre et la durée des mandats présidentiels, mais pour les autres rien n’est encore décidé dans ce domaine hautement sensible ; pour certains, le temps est venu de construire un modèle institutionnel mieux adapté aux réalités africaines, mais pour d’autres rien ne serait plus dangereux que de chercher à innover dans un domaine balisé par les démocraties occidentales depuis plus d’un siècle.

Gardons-nous de dire qui a raison et qui a tort dans un débat aussi sensible ; les mois à venir se chargeront de trancher le débat. Disons simplement que si la question des institutions vient à se poser publiquement, c’est au peuple congolais tout entier et non à l’une ou l’autre de ses composantes que devra être demandée la réponse. Pour parler clair, cela ne pourra se faire, toujours selon nous, que par le biais d’une consultation populaire préparée et exécutée de telle façon que ses résultats ne soient contestés par personne.

D’aucuns diront que le recensement administratif spécial opéré sur toute l’étendue du territoire congolais a créé les conditions d’une semblable opération. Ce n’est pas impossible, mais pas certain non plus même si le temps parait venu, chez nous, d’améliorer les conditions de la gouvernance démocratique afin qu’elle colle mieux aux réalités de ce temps et aux changements en cours dans la société congolaise (à suivre).

Les Dépêches de Brazzaville

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Édition Quotidienne (DB)

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