Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
J - 12Lundi 3 Juillet 2017 - 12:15 À très exactement douze jours du premier tour des élections législatives et locales, la fébrilité grandit dans les rangs de la classe politique. La double campagne électorale ayant été officiellement lancée le 1er juillet il reste, en effet, fort peu de temps à celles et ceux qui briguent un mandat électif pour convaincre les citoyens de se prononcer en leur faveur le 16 juillet. Démontrer en moins de deux semaines que l'on est le mieux placé sur l'échiquier politique pour voter les lois ou agir au sein des assemblées locales n'est assurément pas facile. Pour les élus qui espèrent renouveler leur mandat il s'agit de rappeler aux électeurs qu'ils ont été attentifs, actifs, efficaces et que, par conséquent, il serait juste de les confirmer dans leurs fonctions. Et pour les postulants il convient de prouver que la société civile tirerait un bénéfice réel de leur arrivée dans les assemblées nationales ou locales. Alors que la double campagne débute tous les candidats devraient, nous semble-t-il, se fixer comme objectif de convaincre les électrices et les électeurs de se rendre le jour venu dans les bureaux de vote afin d'exercer en toute liberté leur droit de vote. Autrement dit ne pas suivre les consignes d'abstention données par les partis et formations politiques qui continuent de rejeter la Nouvelle République et affichent leur peu de respect pour le système démocratique au nom duquel ils prétendent agir. L'un des principaux enjeux de la présente échéance électorale est, en effet, le niveau de participation qui la marquera. Il est de bon ton, dans les milieux qui observent, sous différents angles et pour différentes raisons, la sphère politique congolaise, de prédire que les élections à venir seront marquées par une abstention massive comme cela s'est fait tout récemment en France. Nous sommes convaincus quant à nous que la partie, bien au contraire, est loin d'être jouée et que les pronostics pessimistes ont toutes les chances de se révéler faux si la campagne qui débute traite les questions de fond que posent à notre jeune démocratie l'évolution présente du monde en général, de l'Afrique en particulier. Mais cela ne se vérifiera que si le débat public qui débute porte sur l'essentiel, c'est-à-dire sur le devenir proche et lointain de notre nation.
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