Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
Et maintenant ?Samedi 22 Juillet 2017 - 17:00 Le premier tour des élections législatives ayant confirmé ce que nous avions prévu et écrit ici même - confirmation de la prééminence du PCT, effondrement de l'UPADS, percée relative de l'UDH-Yuki - il convient maintenant d'observer avec attention ce que nous réservera le deuxième tour de scrutin au sein même de la majorité présidentielle. Si celle-ci a, en effet, réussi à faire élire soixante-dix députés lors du premier tour elle a encore près d'une trentaine de candidats ou candidates en lice, parmi lesquels figurent de nombreux représentants des nouvelles générations mais également des personnalités qui se présentent sous l'étiquette des "indépendants". Il serait donc pour le moins hasardeux de dresser aujourd'hui un état des lieux de la majorité qui sortira de la deuxième échéance dont la tenue a été fixée au dimanche 30 juillet et non au dimanche 6 août comme cela était initialement prévu. Dans ce contexte et compte-tenu du peu de temps qui reste aux candidats se réclamant de la nouvelle majorité l'on ne saurait trop conseiller à celles et ceux qui briguent un siège dans les travées de l'Assemblée nationale de jeter toutes leurs forces dans l’arène en vue de la nouvelle bataille qui débute. Dans les nombreuses circonscriptions qui n'ont pas choisi leurs députés au premier tour - quarante-sept très exactement sans compter les circonscriptions de Kellé et de Kingoué ainsi que les neuf circonscriptions du Pool où le vote a dû être retardé en raison des troubles qui agitent cette partie du département - la partie est en effet loin, très loin d'être jouée. Et nous savons que dans plusieurs d'entre elles le candidat ou la candidate arrivé en tête risque de se trouver en position délicate si ses adversaires du premier tour s'unissent pour appuyer son challenger. Plus que jamais l'issue de la joute qui approche dépendra de la mobilisation du corps électoral, c'est-à-dire de la capacité de celles et ceux qui briguent un mandat de rassembler autour d'eux la majorité des électeurs de leur circonscription. Battre comme on dit la campagne afin de convaincre la société civile de se rendre massivement dimanche dans les bureaux de vote où se jouera cette partie décisive est un impératif catégorique.
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