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Lundi 10 Mars 2014 - 0:30

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Anecdotes, petites phrases, cris du cœur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de sélectionner les idées les plus saillantes qui font la force des débats de société

Ce qu’elles ont dit dans Les Dépêches de Brazzaville, numéro du samedi 8 mars 2014

« Moi je suis fière d’être congolaise, parce que le Congo n’a pas fait de distinction à l’école entre les filles et les garçons. Une société qui reconnaît que la femme a la capacité de réfléchir autant que l’homme a compris que son évolution est certaine. »
Irène Mboukou-Kimbatsa, conseillère du président de la République du Congo chargée de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture.

« Évitons d’être des femmes entières mais à part, je préfère être une femme à part entière. Je suis un peu partout dans la société, que ce soit au foyer comme dans les instances de prise de décision. »
Isabelle-Marthe Fila-Lémina, députée du Rassemblement citoyen à Bacongo 2 (Brazzaville).

« Si nous arrivons à gérer nos ménages, c’est que nous sommes capables de gérer nos administrations. »
Ruth Saya-Maba, Congolaise, patronne de la société Dove’s Travel.

« Au sens professionnel, depuis la petite école on sait que les filles sont beaucoup plus consciencieuses, disciplinées et rigoureuses, plus efficaces, avec ce désir d’aller jusqu’au bout. Le côté perfectionniste est plus féminin que masculin. »
Lydie Oboa, directrice générale du Portefeuille public, ministère des Finances.

« Ce que je puis souligner, c’est que les hommes congolais sont machistes. Et si ce machisme existe, c’est parce que la femme congolaise ne prend pas sa place. La place ne se donne pas. Si on attend qu’un homme s’écarte pour nous laisser la place, on attendra une éternité. »
Eugénie Opou, Congolaise, écrivain et militante politique.

« Les femmes de la diaspora ont un rôle important à jouer du fait qu’elles ont appris à se débrouiller toutes seules. Ces femmes sont dans un environnement qui n’est pas le nôtre. Cela construit un bagage dont on a spécialement besoin chez nous. »
Édith-Laure Itoua, conseillère du chef de l’État, chef du département des Congolais de l’étranger.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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