Opinion

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Accélération

Jeudi 13 Mars 2014 - 0:43

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Le problème n’est pas de savoir si le Congo évolue bien car le fait n’est pas discutable, il suffit d’ouvrir les yeux pour le constater. Il est plutôt de prendre les bonnes décisions qui nous permettront d’accélérer encore notre marche vers le développement durable. Et, dans ce domaine, une évidence s’impose : tout doit être fait aujourd’hui pour favoriser chez nous l’émergence d’une classe moyenne dont le dynamisme assoira sur des bases solides l’économie de notre pays, mais également la société que celle-ci fait vivre.

Sur ce terrain, chez nous comme ailleurs, deux actions s’avèrent indispensables : la formation des hommes d’une part, le développement du secteur privé d’autre part.

La formation des hommes suppose un infléchissement des méthodes d’enseignement et de formation afin que nous passions sans heurts d’une société où l’État faisait tout, ou presque, à une société dans laquelle le secteur privé deviendra le véritable moteur du développement. Former des femmes et des hommes qui ne seront plus uniquement des fonctionnaires, mais s’attacheront à l’essor du commerce, de l’artisanat, de l’agriculture, de l’industrie, des services, de l’art et de la culture est certainement, aujourd’hui, l’un des principaux défis auxquels nous nous trouvons confrontés. Un défi qui ne sera relevé que si les nouvelles générations sont éduquées et formées dans ce sens.

Le développement du secteur privé, quant à lui, ne dépend pas seulement de la formation des femmes et des hommes. Il ne peut se concrétiser que si un environnement adapté en permet l’émergence, ce qui suppose la mise en place d’une politique favorisant l’investissement privé, réduisant au maximum le poids des procédures administratives, favorisant les échanges et facilitant le déplacement des hommes et des biens, rendant aisément accessibles les pays qui nous entourent. Il suppose une forte accélération de l’aménagement du territoire généré par le programme dit de « municipalisation accélérée » qui a déjà permis de désenclaver nombre de régions jusque-là isolées.

Si les autorités congolaises sont capables de relever ces deux défis, nous verrons s’accentuer de façon irrésistible le mouvement qui nous projette en avant.

Les Dépêches de Brazzaville

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