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Admettons …

Mercredi 17 Juillet 2013 - 6:00

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Oui, admettons que le Congo achève la mutation entreprise il y a quinze ans lorsque le temps vint enfin de la réconciliation et de la reconstruction. Admettons que les deux programmes présidentiels successifs connus sous le nom de la « La nouvelle espérance » et du « Chemin d’avenir » tiennent toutes leurs promesses et que, de ce fait, notre pays soit l’un des pays de l’Afrique centrale considéré à juste titre comme un modèle. Que retirera à titre personnel chaque citoyen de la révolution tranquille qui aura permis ce changement radical ?

S’il est difficile, pour l’instant, de répondre à une telle question il est facile en revanche d’imaginer qu’elle deviendra dans les semaines et les mois à venir le leitmotiv de tous les discours politiques, autrement dit qu’elle se trouvera au cœur de tous les débats publics. Ainsi le veut le régime démocratique dans lequel nous vivons où l’électeur détient à intervalles réguliers le pouvoir de choisir ceux et celles qui devront traduire en actes ses revendications, ses attentes, ses aspirations.

A quelques mois des élections locales et à trois ans de la prochaine élection présidentielle il n’est assurément pas trop tôt de se demander ce qu’il conviendra  de proposer au peuple congolais lorsque seront achevés les programmes qui ont conduit l’action gouvernementale tout au long des quinze années de notre renaissance.  Non pour trancher abruptement dans un sens ou dans un autre en traçant de nouvelles voies pour le développement à venir de notre pays, mais pour lancer un débat de fond sur ce que celui-ci deviendra au sein du nouveau monde qui surgira à coup sûr  des évolutions  présentes et à venir de l’Afrique centrale.

S’il est en tout cas un débat politique qui s’impose aujourd’hui c’est bien, nous semble-t-il, celui-là dans la mesure où l’amélioration des conditions de vie individuelles et collectives résultant du redressement national entraînera inévitablement des revendications très différentes de celles qui ont jusqu’à présent inspiré la politique nationale. 

Quitte à nous répéter une fois encore disons donc haut et fort que ce que les Congolais attendent aujourd’hui de leurs dirigeants c’est une réflexion à haute et intelligible voix sur ce que leur réserve l’avenir.

Les Dépêches de Brazzaville

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Édition Quotidienne (DB)

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