Idées-forces

Anecdotes, petites phrases, cris du cœur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de sélectionner les idées les plus saillantes qui font la force des débats de société

À propos de la Francophonie

« La langue française ne se veut pas langue de domination, mais langue de médiation, médiation entre les organisations sœurs – lusophones, hispanophones, arabophones, anglophones –, médiation entre les langues partenaires de nos pays membres. »
Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF, Le Soleil, le 15 mars 2014.

« Si la langue française est ce qu’elle est, non pas dans son terroir, mais sur la planète, elle le doit, pour une bonne part, au fait que des Africains l’utilisent. »
Henri Lopes, écrivain et diplomate (République du Congo), Afrik.com, 11 mai 2000.

« La littérature francophone est un grand ensemble dont les tentacules enlacent plusieurs continents. La littérature française est une littérature nationale. C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone. »
Alain Mabanckou, écrivain, République du Congo, article publié par Tirthankar Chanda, RFI, le 13/03/2009.

« La Francophonie doit apparaître, à travers la langue française, patrie commune, comme le moyen par excellence de recueillir les fruits de la modernité sans sacrifier l’héritage fondamental, mais en le valorisant, comme la chance historique de faire échec à l’uniformisation…, comme une chance rendue à la liberté par la sauvegarde de la diversité. »
Tétu, M. (1997) : Qu’est-ce que la Francophonie ? Vanves, Hachette-Édicef, p. 9.

« Nous, les francophones d’au-delà l’Hexagone, nous devrons être tout aussi sévères pour les néologismes que nous sommes amenés à inventer… »
L. S. Senghor, cité par René Gnalega, maître-assistant au département de lettres modernes, université d’Abidjan à Cocody, dans la revue Éthiopiques n° 69 du deuxième semestre 2002.

« En demeurant passifs, les responsables politiques des nations francophones se font complices des violations du règlement intérieur de l’ONU et des droits culturels qu’elle reconnaît et promeut. »
Dominique Hoppe, président de l’Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales, Le Monde diplomatique, octobre 2012.