Les Dépêches de Brazzaville



Afrique centrale : la FAO promeut l’intégration de la jeunesse dans les chaînes de valeur agricoles


L’objectif poursuivi par les assises était de renforcer les capacités des Etats d’Afrique centrale et de la Commission économique régionale sur la promotion de l’entrepreneuriat et de l’employabilité des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles.

Cette rencontre consistait également à trouver des solutions aux nombreux défis qui jalonnent l’accès des jeunes urbains et ruraux aux emplois décents et aux opportunités de création d’entreprises viables et durables dans ces chaînes de valeur.

« A travers ses activités d’assistance aux politiques et de plaidoyer, la FAO cherche à créer un environnement très porteur dans lequel les jeunes peuvent s’épanouir et saisir les opportunités d’emploi rural décent », a déclaré Helder Muteia, coordonnateur du Bureau sous-régional pour l'Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon.

« Le processus de renforcement des capacités dont cet atelier est un jalon important, contribue aux efforts de la FAO, de ses partenaires et des gouvernements de la sous-région, à faire émerger une classe d’entrepreneurs agricoles et de champions nationaux et sous-régionaux », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, pour sa part, a souligné la problématique de l’employabilité des jeunes qui est une préoccupation majeure dans l’ensemble des Etats membres de cette communauté. Face à cette situation, il est question d’envisager des réponses visant à créer des meilleures opportunités pour l’employabilité des jeunes en Afrique centrale, a-t-il indiqué.

Pour la FAO, cet atelier revêtait un intérêt particulier. Car, à l’instar du continent, l’Afrique centrale n’échappe pas à cette problématique où les jeunes de moins de 15 ans représentent 45% de la population totale et le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) est de 14,8%, voire plus dans certains pays comme le Gabon où il est de 35,2%.

Or, souligne la FAO, les chaînes de valeur des secteurs agro-sylvo-pastoral et halieutique offrent pourtant des opportunités encore inexploitées. Lesquelles ont juste besoin d’être mises à profit pour stimuler la créativité, l'énergie, l'innovation et l'esprit d'entreprise des jeunes. Elles peuvent également être créatrices d’emplois décents dans différents domaines tout au long de ces chaînes de valeur.

Notons que le secteur agricole est l’un des secteurs pourvoyeurs d’emplois et il est désormais question d’accélérer le processus de la transformation de cette agriculture en Afrique, conformément aux engagements des chefs d’Etat et de gouvernement pris lors du vingt-troisième sommet de l’Union Africaine, tenu en juin 2014, à Malabo, en Guinée équatoriale.

 

 

 

 


Lopelle Mboussa Gassia