Les Dépêches de Brazzaville



Agriculture : Agri-Ressources Congo envisage d’investir dans la vallée du Niari


Spécialisée dans le secteur agricole, Agri-Ressources Congo va développer plusieurs activités à Louvakou, dans le département du Niari, où elle a déjà acquis plus de vingt mille hectares de terre.

Sur cet espace, la société entend installer de grandes firmes agricoles, en valorisant plusieurs variétés de cultures parmi lesquelles le riz, le soja et bien d’autres produits locaux.  

L’accord paraphé avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique vise un aspect purement technique. Il s’agira, pour le ministère, de mettre à la disposition d’Agri-Ressources Congo des experts et chercheurs devant l'accompagner dans l’analyse du sol, l’identification et le choix des variétés culturales adaptées aussi bien au sol qu’au climat du milieu.

Les chercheurs congolais devront aussi aider cette société dans le choix des pesticides et autres engrais chimiques nécessaires pour fertiliser le sol. Le souci du gouvernement, à travers le ministère, est de permettre à Agri-Ressources de fournir des produits de qualité au profit des Congolais.   

« Dans le cadre du développement d’Agri-Ressources Congo, nous prévoyons de grandes exploitations. Il est donc nécessaire d’avoir un centre de recherche. Nous avons résolu de nous rapprocher des autorités congolaises afin que nous travaillions en collaboration avec le centre de recherche. L’objectif est de projeter des rendements optimaux », a expliqué Roberto Di Gleria, directeur général d’Agri-Ressources Congo.

D’après lui, les activités préliminaires ont déjà commencé avec la mise en valeur de six cents hectares de semences agricoles devant être utilisées la prochaine saison qui commence au mois de février.

« A terme, ce projet générera plus de mille cinq cents emplois directs. Rien que pour les cent tracteurs que nous rendrons disponibles, il faut également une centaine de machinistes. Actuellement, environ trois cents personnes y travaillent déjà, dans le cadre de la préparation des semences », a renchéri Roberto Di Gleria.

« Aujourd’hui, vous allez créer des conditions pour améliorer la qualité, parce que si le sol n’est pas bien connu, les semences mises en terre ne seront pas bonnes. C’est pour cela que l’institut de recherche forestière et celui de recherches agricoles s’impliqueront pour vous permettre de garantir une bonne productivité. Le ministère vous accompagnera partout où besoin sera », a rassuré le ministre de tutelle, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.


Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Coussoud Mavoungou et Roberto Di Gléria signant le protocole d'accord (Photo Adiac)