Les Dépêches de Brazzaville



Année académique 2019-2020 : Il n’y aura pas d’année blanche


La décision prise par le chef de l’Etat, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, celle de fermer les établissements scolaires et universitaires afin d’éviter la propagation de la covid-19, a influé négativement sur le calendrier académique dans plusieurs établissements d’enseignement universitaire. Moralité : les appréhensions se sont fait jours quant à la possibilité de terminer en beauté l‘année académique en cours. En tout cas, pour de nombreuses familles qui ont investi sur leurs progénitures, le fait de décréter une année blanche aurait des conséquences fâcheuses notamment au plan financier. Pour éviter que l’année académique en cours ne puisse être considérée comme une perte de temps et d’énergies pour des parents déjà asphyxiés financièrement, le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire ( ESU), Thomas Luhaka, a rassuré qu’il n’y aura pas d’année blanche pour l’année académique 2019-2020.

 Au cours de la rencontre avec les étudiants, le ministre a indiqué qu’il n’avait pas croisé les bras et que tout est en train d’être fait pour éviter une année blanch. « Nous avons eu des assurances du ministre de l'ESU qui nous a affirmé qu'en aucun cas il y aura une année blanche cette année académique. Il  nous a dit qu'il n'a pas croisé ses bras. Il tient des séances de travail avec le conseil d'administration des universités et l'équipe technique de son ministère. Nous sommes satisfaits à 80% de sa réponse », a rapporté Prisca Manyala, présidente de cette structure.

L’intérêt de cette déclaration du ministre tient au fait qu’il s’agit de sauver cette année académique qui a vu plusieurs établissements organiser déjà des épreuves de mi-session. « Par rapport au temps perdu, il a été proposé au ministre un certain nombre de simulations de trois mois pour voir comment le récupérer. Mais on s'est pas encore fixé sur ces mois précis », a ajouté la présidente de la Coordination nationale des étudiants de la RDC. Elle a, par ailleurs, plaidé pour l'ouverture des bibliothèques afin de permettre aux finalistes de poursuivre les recherches dans le cadre  de leurs travaux de fin d'études et de fin de cycle. Elle a proposé au ministre un certain nombre de simulations de trois mois pour voir comment récupérer le temps perdu.            


Alain Diasso