Les Dépêches de Brazzaville



Blaise Ethodet Nkake : « La présence des autorités à la journée des diasporas africaines renforce la légitimité de nos actions »


Blaise Ethodet NkakeLes Dépêches de Brazzaville  (LDB) : Pourquoi vous réjouissez-vous de la présence des institutions à cette rencontre ?

Blaise Ethodet Nkake (BEN) : L’Afrique est en mouvement. Une des façons de saisir le bon sens du mouvement est de mutualiser nos différentes actions. La Journée des diasporas africaines nous permet de venir réaliser cette mutualisation. Se rencontrer en ayant les institutions avec nous, c’est un gage de reconnaissance. Notre association a une dimension intercontinentale. En son sein, nous accueillons des membres de toute l’Afrique subsaharienne.

LDB : Cette reconnaissance vous suffit pour avancer ?

BEN : Nous nous organisons de manière à être utiles à nos pays d’origine. Mais de temps en temps, si les institutions ne suivent pas, cela peut être un handicap à l’avancement du travail préétabli. Il me vient à l’esprit comment nous avons pu réaliser un des projets au Congo grâce à Édith Laure Itoua. Son département nous a facilité les démarches que l’on aurait jamais pu accomplir s'il n' y avait pas eu une passerelle entre l’association et les institutions.

LDB : Outre la facilitation des démarches, qu’attendez-vous des institutions étatiques du continent ?

BEN : L’Union africaine a officiellement reconnu la diaspora comme la 6ème région de l’Afrique. Selon sa définition, c’est l’ensemble des personnes d’origine africaine vivant hors d’Afrique, indépendamment de leur citoyenneté et nationalité, et désireuses de contribuer au développement du continent et à la construction de l’Union africaine. Les actions de notre association vont dans cette dynamique.


Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Blaise Ethodet Nkake Crédit photo : Fredy Mizelet by Flam Image