Les Dépêches de Brazzaville



Commémoration du quarante-deuxième anniversaire de la mort du président Marien Ngouabi : quelques Congolais et membres du PCT ont dit….


 

Jean-De Dieu-Kourissa, député du PCT de Poto-Poto 1

Le 18 mars est une date mémorable pour tous les jeunes de ma génération qui ont vécu ce jour apocalyptique. Nous pensons que le président Marien Ngouabi était un grand homme pour ce pays, parce qu’il était allé jusqu’au sacrifice suprême et a donné sa vie pour la paix et l’unité nationale. En ce jour, nous sommes fiers de participer à cette cérémonie organisée pour honorer sa mémoire.

 

 

 

                                                                                        Michel Ngakala, membre du secrétariat permanent du PCT

 

Cela fait quarante-deux ans que le président Marien Ngouabi est décédé, et nous sommes toujours débout pour l’immortaliser quand il le s’agit. Cela s’impose à nous sur tous les plans, qu’il s’agisse de ses convictions ou de sa manière d’être. C’est quelqu’un qui était toujours proche des hommes et femmes de son parti, toujours à leur écoute.

 

 

 

Jean Dany Ebouélé, directeur du Mausolée Marien- Ngouabi

 

Depuis quarante-deux ans que le président Marien Ngouabi est sous terre, c’est comme si on le fait vivre aujourd’hui. En réalité, nous qui sommes ici au mausolée, avons l’obligation de revivre du jour au jour la mémoire de cet homme d’Etat. On ne devrait pas attendre seulement le 18 mars pour voir ce milieu assaini. C’est une activité de routine et nous avons donné un peu de punch à la journée d’aujourd’hui. Le public est arrivé en masse mais cela n’est pas nouveau pour nous.

 

                                                                                                                                                Vénance Monia, député, membre du PCT

Le 18 mars est pour moi une journée de sentiment profond et d’intimité parce que c’est la date de décès du créateur de notre parti. J’ai connu cet homme depuis mon enfance et l’émotion était grande quand j’avais appris, depuis la France, qu’il était décédé, car c’est lui qui m’avait remis mon prix d’excellence au lycée Savorgnan. Et depuis lors, chaque 18 mars, j’honore toujours ma présence en ces lieux. Je suis fier aujourd’hui; en voyant une grande foule envahir cet endroit historique cela traduit la popularité de ce qu’était la personne de Marien Ngouabi.

Marie-Thérèse Bidoulo Engoba, présidente de la Fondation Marien- Ngouabi pour l'enfance

J’ai été contente quand j’ai vu une masse de gens envahir le mausolée Marien-Ngouabi. Tout le monde était là, les membres du gouvernement, les membres du Parti congolais du travail, la famille de l’illustre disparu et les Congolais en général. Cette mobilisation prouve à suffisance que les Congolais sont restés attachés à leur défunt président. Personnellement, je garde de très bons souvenirs du président Marien Ngouabi. D’abord, par le fait qu’il m’a élevé sous son toit, mais aussi le fait d’avoir bénéficié directement de son éducation et de son encadrement. Cette grâce a fait de moi ce que je suis, je suis donc fière de lui.

Vital Balla, président de l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (Acap) 

 Il m’appelait Mwené et me disait qu’il ne voulait plus que je reste au pays, me demandant d'aller le représenter à l’extérieur parce qu’au niveau de l’ACAP, il y a beaucoup de choses à apprendre aux autres. Chemin faisant, le président Marien m’a nommé ambassadeur du Congo à Cuba après avoir envoyé beaucoup de jeunes pionniers dans ce pays. En plein 18 mars 1977, je recevais un coup de fil du ministère des Affaires étrangères, m’informant que le président Marien Ngouabi avait été assassiné. J’ai reçu de lui un héritage dans les connaissances bantoues, les analyses que nous menions et que nous menons.  

 

 


Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Jean De Dieu Kourissa/Photos Adiac 2-Michel Ngakala 3-Jean Dany Ebouélé 4-Venance Monia 5-Marie-Thérèse Bidoulo Engoba