Les Dépêches de Brazzaville



Communications électroniques : environ 3 milliards de FCFA pour le développement de l’accès et du service universels en 2020


Présidé par le ministre des Postes, des Télécommunciations et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, la réunion dite administrative et budgétaire, à laquelle ont pris part les membres du Fonds et de l’organe de gestion, a validé le document d’orientations stratégiques pour le développement de l’accès et du service universels des communications électroniques pour la période 2020-2025, en vue de réduire la fracture numérique.

Pour ce faire, trois axes essentiels ont été privilégiés afin d’atteindre les objectifs assignés. Si promouvoir l’accès des communautés rurales et démunies aux services des communications électroniques de base (voix et données) et aux services nécessitant la large bande en constitue le premier point, encourager le développement des nouveaux services, la création des contenus locaux et des applications spécifiques, favorisant l’inclusion numérique, pointe comme une exigence. A ces deux pivots, le comité du Fonds s’est résolu de renforcer les capacités des différentes parties prenantes en matière d’appropriation des TIC.

75% de ce budget, soit 2 243 900 807 Francs CFA, sont prévus pour l’investissement. Selon le secrétaire du Fonds, Yves Castanou, directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), il s’agit de « promouvoir une politique d’inclusion au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des opportunités économiques et sociales qu’offrent les communications électroniques ». 

Lors de cette première session administrative et budgétaire, plusieurs documents devant permettre d’engager les actions du Fonds ont été approuvés. On note essentiellement le règlement intérieur, le plan d’action annuel adossé à un projet pilote et le manuel de procédures administrative, financière et comptable.

Le ministre Léon Juste Ibombo a souligné que « l’opérationnalisation du fonds est une instruction ferme du Chef de l’Etat dans l’optique de réduire la fracture numérique des territoires ». Bien que le Congo ne soit pas resté en marge de la dynamique mondiale de développement, continue des infrastructures de communications électroniques, le portrait dressé sur ces infrastructures montre toutefois des disparités en terme de qualité et de quantité. Une divergence que le Fonds voudrait renverser en proposant de démocratiser le numérique en accélérant le déploiement des infrastructures.

La session administrative et budgétaire du Fonds fait suite à celle inaugurale tenue en décembre 2019. Elle avait défini les principes fondamentaux et posé les balises permettant d’assurer sur l’ensemble du territoire national l’accès aux services de communications électroniques.


Quentin Loubou

Légendes et crédits photo : 

Vue des membres du Fonds et de l'organe de gestion