Les Dépêches de Brazzaville



Congo-Banque mondiale : un nouveau cadre de partenariat conclu


Le nouvel accord met l’accent sur le renforcement de la gestion économique visant à améliorer le développement du secteur privé, la création d’emplois et le développement du capital humain en vue de promouvoir une croissance inclusive et durable. « L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleures opportunités et services à tous ses citoyens. Notre engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important », a souligné, dans un communiqué, Jean-Christophe Carret, directeur des Opérations de la Banque mondiale (BM) pour le Congo.

Pour le directeur de la Société financière internationale (filiale de la BM) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Aliou Maiga, cité également dans le communiqué, le secteur privé joue un rôle important dans la création d'emplois et la croissance économique des pays émergents comme le Congo. 

Outre l’objectif d’accompagner ce pays dans sa politique de diversification économique, ce partenariat comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique.

Aligné sur les priorités du Plan national de développement du gouvernement et du récent diagnostic de la situation économique et sociale du Congo réalisé par la BM, ce cadre de partenariat s’articulera sur deux domaines : gestion économique et diversification puis, développement du capital humain et résilience pour une croissance inclusive et durable.

Le Congo compte actuellement dix projets qui bénéficient d’un financement de quatre cent cinquante et un millions de dollars de l’Association internationale de développement et de la Banque pour la reconstruction et le développement. Ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économique, le capital humain, la protection sociale et l’environnement.

 


Lopelle Mboussa Gassia