Les Dépêches de Brazzaville



Constitution du 20 janvier 2002 : Mossendjo approuve l’idée de changement


Organisé par le maire de la commune, Maurice Mbobi, ce meeting a regroupé plus de 1.500 citoyens venus des dix quartiers de la commune. Ainsi, tour à tour, jeunes, femmes, peuples autochtones, notables et autres couches de la société, se sont prononcés favorablement à travers leurs messages pour le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, qu’ils estiment trop verrouillée. Ils ont, d’autre part, fait savoir que le débat en cours était leur émanation puisque pour la première fois, il a fait l’objet de leurs préoccupations par le biais du maire, le 4 août 2013 à Dolisie, lors de la rencontre citoyenne du chef de l’État avec les cadres du Niari. Un débat qui a été repris au cours du même exercice par la crème des cadres et sages du Niari, le 22 mars 2014.

À cette occasion, les populations de Mossendjo ont révélé qu’à la suite de la sollicitation du 22 mars 2014, le chef de l’État répondait à leur préoccupation en déclarant ce qui suit : « Une seule hirondelle n’annonce pas le printemps ».

« En demandant le changement de la constitution, les populations de la commune de Mossendjo viennent d’annoncer à leur tour que maintenant, plusieurs hirondelles se sont jointes à la première et que le printemps étant effectivement annoncé, il devient impératif au chef de l’État de mettre en chantier le mécanisme de la convocation du référendum constitutionnel », a déclaré Maurice Mbobi.

Ainsi, le premier citoyen de la ville de Mossendjo n'est pas passé par mille chemins pour transmettre au chef de l’État, la grande demande de sa population qu’il trouve légitime, vu les réalisations dans l’exécution du programme de développement socioéconomique, à savoir le Chemin d’avenir. Elle a, à cette même occasion, fait savoir que le président de la République étaitt leur candidat potentiel aux élections de 2016.


Jean Jacques Koubemba