Coopération: le Brésil veut partager son expérience avec le Congo dans les domaines sanitaire et alimentaire

« Au Brésil, nous avons eu comme présidente une femme. Donc, c’est un plaisir et un honneur pour moi de venir rencontrer la première dame du Congo, qui tient à cœur divers projets pour faire avancer sa Fondation », a déclaré l’ambassadeur du Brésil au sortir de l’entretien avec l’épouse du chef de l’Etat.

Ajoutant: « C’était un entretien d’échanges pour examiner les domaines dans lesquels nous pouvons renforcer notre coopération. Au Brésil, j’aurai une consultation avec les autorités sur la possibilité d’offrir des médicaments au Congo ».

Cette première rencontre avec  Mme Sassou N'Guesso a été très fructueuse pour les deux parties, a-t-il poursuivi, car, « cela démontre l’engagement des gouvernements des deux pays à poursuivre des programmes bénéfiques pour le bien-être des populations. Nous envisageons comment mettre en place des politiques sociales au Brésil et au Congo ».

Pour la mise en place et la réussite de certains projets, le diplomate brésilien a dit compter sur son épouse plus expérimentée dans le domaine de l’alimentation.

« Le Congo peut compter sur notre disponibilité, car le désir des Brésiliens est de faire avancer certains projets au Congo et en Afrique. Les Africains nous ont apportés aussi beaucoup de choses, et nous avons une histoire commune que nous partageons dans divers domaines (sportif, culturel etc.) », a rappelé le diplomate.

Il a, en outre, rappelé des progrès considérables réalisés par son pays au cours des dernières décennies dans le cadre de la nutrition, grâce à la mobilisation de la société civile, à l’allocation de ressources au profit de la nutrition, et à un engagement politique suivi d’actions.

En effet, c’est en 2010 que le Brésil a incorporé le droit humain à l’alimentation dans sa Constitution. Cette loi établit la liberté fondamentale de ne pas souffrir de la faim ou de la malnutrition, ainsi que d’avoir accès à une nourriture adéquate et saine.

Par ailleurs, l’allaitement maternel exclusif pour les nourrissons de moins de six mois a connu une très nette amélioration. En dépit d’une forte résistance dans le secteur industriel, le Brésil a réussi à faire appliquer une loi régulant la commercialisation de substituts de lait maternel.

Signalons que l’ambassadeur du Brésil au Congo a pris ses fonctions, il y a un peu plus de trois mois.