Les Dépêches de Brazzaville



COP 23 : trois questions à Ashok-Alexander Sridharan, maire de Bonn


Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B) : Comment est née la motivation d'accueillir la COP23 ?

Ashok Sridharan (A.S) : La République de Fidji a obtenu, cette année, la présidence de la COP de la CCNUCC. Etant donné son ampleur puisqu’elle réunit 195 parties, une telle conférence ne pouvait être accueillie par ce pays. Dans un cas comme celui-ci, c’est automatiquement au siège de la CCNUCC, qui se trouve depuis 1996 à Bonn, qu’est organisée la COP. Le gouvernement fédéral allemand a accepté de jouer le rôle d'hôte technique.

L.D.B. : Que voulez-vous que la communauté internationale retienne de ce rendez-vous sur le climat ?

A.S. : Tout d'abord, nous espérons que ce sera une étape significative des parties vers plus de durabilité. Comme vous le savez, la conférence se concentre sur la réglementation nécessaire pour mettre en œuvre l'accord de Paris. Je leur souhaite à tous plein succès. En outre, nous, en tant que ville de Bonn, souhaitons la présenter comme la ville des Nations unies et le berceau de Beethoven. Une ville également qui, dès les années 1990, a commencé à agir pour un développement durable, y compris à travers des partenariats centrés sur les projets avec d’autres villes du monde entier.

L.D.B. : En dehors des lumières et projecteurs sur votre ville en temps normal, s'intéresse-t-elle au reste du monde ?

A.S. : Oui, la ville se soucie d'un monde durable. Vous trouverez un document consacré à notre action centrée sur le climat en consultant notre site Internet www.bonn.de <http://www.bonn.de>. En tant que vice-président d'ICLEI, je suis profondément convaincu qu'il nous appartient la grande responsabilité de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger notre environnement. D'autre part, en tant que maire de Bonn, je souhaite également attirer l'attention sur la COP avec nos invités et nos citoyens. Nous avons d’ores et déjà utilisé l'électricité verte sans le dire. Le projet s'est terminé vendredi dernier.


Propos recueillis par Marie Alfred Ngoma, envoyé spécial à Bonn

Légendes et crédits photo : 

Ashok-Alexander Sridharan