COP21 : les pays francophones font entendre leurs besoins spécifiques

Ils ont exprimé leurs besoins spécifiques, mais parfois différents. La Francophonie compte en son sein des Pays développés (France, Canada), des pays en développement, des pays moins avancés et des pays insulaires. Michaëlle Jean a évoqué « un accord à portée de main ».

Mais elle s’est interrogée s’il sera « assez ambitieux pour écarter le risque de disparition de communautés entières, qu’il s’agisse des petits Etats insulaires, des territoires par la désertification ou l’érosion côtière ?» ; Ajoutant : «  Les pays francophones sont déterminés à montrer la voie dans l’action pour atteindre les objectifs fixés ».

Les pays Francophones tiennent à souligner l’importance de l’adaptation  dans les négociations, et à montrer leur mobilisation en faveur d’ « un accord ambitieux, inclusif, solidaire et juridiquement contraignant ». Ils ont salué le travail d’accompagnement de leurs négociateurs, d’interprétation et de traduction mis en place par l’OIF.

Sur le terrain, on a pu constater la différence entre les Africains francophones et les Africains anglophones, plus à l’aise à répondre aux questions et à échanger, utilisant des termes techniques difficiles, traduisibles en français…