Coronavirus : Pierre Ngolo rappelle la gravité de la situation« Notre constance sur la problématique de l’état d’urgence sanitaire et sur l’ensemble des mesures restrictives des libertés individuelles traduit notre forte conviction quant à la gravité de la situation que nous vivons. Situation exceptionnelle qui appelle véritablement le changement des comportements pour des reflexes nouveaux requis pour notre sécurité », a-t-il souligné. Ce dernier a par ailleurs indiqué que nous avons besoin d’un esprit « chacun sécurité de l’autre », au moment où nombre de nos compatriotes préfèrent la réponse « mieux vaut mourir de Covid-19 que de faim. On se croirait au paradis des inconscients », a-t-il ajouté, avant de renchérir, « Certes il y a la faim. Nous savons qu’il y a la faim et toutes les autres souffrances. C’est pour cela que nous n’arrêtons d’interpeller le gouvernement ainsi que tous les autres bienfaiteurs à agir efficacement pour atténuer les peines de ceux dont la précarité a été aggravée par la pandémie et ses contraintes ». Comme à l’ouverture de cette session, le président du Sénat a insisté sur le fait que la pandémie poursuit sa progression et que les citoyens ne peuvent arrêter de s’organiser afin de mieux se protéger, « sauf à prendre l’option du suicide. Ne faisons pas comme cette personne qui, redoutant l’avancée de la menace, choisit de fermer les yeux » Ce dernier a également insisté sur le fait qu’il ne faut pas que sous l’effet des peines existentielles, les citoyens oublient la primauté de la vie sur tout. « Nous devons intérioriser la nécessité d’unir nos efforts pour barrer la route à la pandémie du coronavirus. Il s’agit pour nous de tout faire pour que le Congo notre pays figure au nombre des espaces dans lesquels la Covid-19 n’existe plus et que toutes nos énergies soient déployées dans la relance des activités économiques ainsi que des secteurs divers de fonctionnement du pays », a-t-il conclu.
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Photo : Pierre Ngolo clôturant la session |