Les Dépêches de Brazzaville



Discrimination à l’égard des femmes : le sujet fait l’objet d’une réunion à Genève


La rencontre de Genève marque, selon les organisateurs, le 40e anniversaire de l'adoption de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

Rappelant l’objectif de la création du comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, la présidente sortante, Dalia Leinarte, a rappelé que le nombre d’États faisant partie de cette organisation est de cent quatre-vingt. A ce jour, cent neuf États avaient ratifié le protocole facultatif afin d’aboutir à la signature d’une convention permettant aux Etats membres d’instituer une procédure de plaintes individuelles.

« Au cours de ses 40 années d'existence, la convention sur la question a permis de remettre en question les stéréotypes existant de discriminations ainsi que les normes sociales anachroniques de longue date sur la discrimination à l’égard des femmes dans la société », a signifié le chef de la section des groupes cibles à la division des traités et du conseil des droits de l'homme du Haut Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), Orest Nowosad. ll a rappelé que l'espoir des femmes et des filles est de se voir être traitées avec respect et dignité, en tant qu'êtres humains. Ce qui justifie le fait que, le 17 décembre 2018, l'assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution sur la traite des femmes et des filles dans laquelle les États sont invités à intensifier leurs efforts, en vue de régler rapidement les affaires de traite d’êtres humains. C’est ainsi qu’à travers cette résolution, l'assemblée générale avait demandé aux États membres et aux gouvernants d'adopter et de renforcer les mesures d'élimination du phénomène d'exploitation des femmes ainsi que la traite des femmes et des filles dans le contexte des migrations mondiales.

« Deux autres résolutions pertinentes pour le comité avaient été adoptées par l'assemblée générale. La première, en date du 17 décembre portant sur l'intensification des efforts pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles, et plus particulièrement sur le harcèlement sexuel.  La seconde, adoptée le 5 décembre, portait sur les femmes, le désarmement, la non-prolifération et le contrôle des armements et encourage les États à mieux comprendre l'impact de la violence armée, en particulier l'incidence du trafic illicite d'armes légères sur les femmes et les filles », a signifié Orest Nowosad Aantde.

 


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