Les Dépêches de Brazzaville



Disparition : Denis Sassou N’Guesso salue le courage et la force de Winnie Mandela


« Le Congo vient de perdre un modèle dont le parcours de premier plan est une source d'inspiration enrichissante. Winnie nous laisse un héritage, le sens élevé de l'honneur et de l'engagement devant une cause noble, malgré les risques encourus y compris au péril de sa vie », a déclaré le président Denis Sassou N'Guesso, dans son éloge funèbre.

Hormis le chef de l'Etat congolais, le président namibien, Hage Geingob, et le pasteur Jesse Jackson des Etats-Unis d’Amérique ont salué la mémoire de Winnie en ces termes : « Elle n’a jamais cessé de se battre ».

Ex-épouse de Nelson Mandela, Winnie est décédée le 2 avril à l’âge de 81 ans. A cet effet, un deuil national d’une dizaine de jours a été décrété à travers le pays. Peu avant l’inhumation, des milliers de Sud-Africains ont pris d’assaut Orlando stadium à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, pour rendre un vibrant hommage à la « Maman Africa », à « l’héroïne ».

Jamais le peuple sud-africain n'oubliera la mémoire de Winnie Mandela qui a consacré sa vie entière à la lutte de libération ; à la lutte contre la ségrégation raciale et l’oppression ; à la lutte contre le régime l’apartheid.

La cérémonie d’hommage à Winnie a été organisée sous la direction du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. L’ex-épouse de Mandela a été inhumée au cimetière de Fourways, un quartier résidentiel de Johannesburg, aux côtés d'une de ses petites-filles décédée en 2010. 

« Elle était un de nos meilleurs soldats. Elle s'est battue du début à la fin. Pars en paix maman. Tu as joué ton rôle », a salué un ancien militant de la lutte contre l'apartheid.


La Rédaction

Légendes et crédits photo : 

Le Président Denis Sassou N'Guesso lors des funérailles nationales de Winnie Mandela au Orlando Stadium de Soweto, à sa droite Hage Geingob, le présiden namibien, à sa gauche le président sud-africain President Cyril Ramaphosa et Zenani Mandela-Dlamini, la fille de l'ancienne icone anti-apartheid (WIKUS DE WET / AFP)