Les Dépêches de Brazzaville



Economie nationale: le taux de croissance prévu à 3% en 2018


Sur la base des projections effectuées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les deux réunions présidées par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, ont relevé la reprise progressive des activités économiques et la bonne santé du secteur bancaire.

« Les perspectives seront bien meilleures d’ici à 2018, avec l’entrée en programme du pays et les ressources qui vont être mobilisées dans le cadre du programme soutenu par le Fonds monétaire international, y compris les réformes du secteur public engagées au niveau national », a déclaré le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli.

Au niveau du secteur pétrolier, a-t- il poursuivi, il y a eu une augmentation de production d’environ 13% par rapport aux prévisions initiales. Le gouverneur de la banque centrale faisait allusion à l’entrée en production du site de Moho Nord, dont la production pourrait atteindre 350 000 barils/jour en 2018.   

Les experts ont également remarqué que le secteur bancaire s’est montré résilient face à la crise, tout en respectant les normes prudentielles pour protéger les épargnants contre les risques excessifs.

Il n’y a pas de risques de liquidités au Congo, a rassuré Abbas Mahamat Tolli, ajoutant que les banques locales ont une trésorerie positive d’à peu près deux cents milliards. D’après le gouverneur, les banques de la place de Brazzaville continuent d’octroyer du crédit et n’interviennent pas en refinancement pour les facilités de court terme. Toutefois, la place bancaire de Brazzaville est toujours affectée par la réduction des dépôts et le phénomène de l’expatriation d’importantes sommes d’argent.

À ce sujet, la banque centrale a promis de renforcer ses instruments de politique monétaire à travers des facteurs autonomes de liquidités pour une meilleure transmission.  


Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les membres du Conseil national de crédit