Les Dépêches de Brazzaville



Force montante congolaise : Donald Mobobola rejette sa suspension


Donald Mobobola a récusé cette sanction en se fondant sur les textes fondamentaux régissant le fonctionnement de la FMC, notamment les articles 5 et 6. Pour lui, cette exclusion prononcée arbitrairement par le secrétaire général, Pierre Ngolo, n’émane pas de la volonté des membres du comité central de la FMC. Une décision illégale, a-t-il indiqué, "qui viole le parallélisme de forme, parce qu’un secrétaire permanent de la FMC est élu au congrès et ne peut être démis que par un autre congrès, quelle que soit la faute qu’il a commise."

Conformément aux textes fondamentaux de la FMC, la suspension ou l’exclusion définitive de l’organisation d’un membre du comité central est prononcée à la majorité absolue sur proposition du comité central, a-t-il martelé, citant l’article 5 qui stipule : « En cas de session extraordinaire, l’ordre du jour et les documents y afférents sont adressés, selon la procédure d’urgence, aux membres du comité central de la FMC, par le secrétariat permanent. Les documents du comité central, précise l’article 6, sont pris soit par consensus, soit par vote à la majorité simple ou à la majorité des deux tiers ».

Le secrétaire permanent de la FMC, chargé de l’emploi, des questions économiques et des affaires sociales soutient que seul le congrès a les prérogatives d’acter la question.

Par ailleurs, Donald Mobobola dénonce aussi « le cumul paralysant » au sein de la FMC proscrit par les textes fondamentaux.


Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Donald Mobobola/Photo Adiac