Les Dépêches de Brazzaville



Forum international des peuples autochtones : les parties prenantes signent un cahier des charges


Cet agenda recommande, entre autres : la prise en charge du déplacement des participants à l’aller comme au retour ; la réservation d'une salle de réunion pour des rencontres à huis clos, parallèlement à la salle de conférence où se dérouleront les débats ; la mise en place des équipements informatiques nécessaires pour faire fonctionner le secrétariat ; l’accueil des délégations ministérielles, des délégués des États membres ainsi que du directeur général de la Cééac.

« Après les éditions de 2007 et 2011, le Fipac entre en cette année 2014, dans sa phase de maturité, dont l’une des manifestations est une préparation plus élaborée des différentes étapes du déroulement de la troisième édition », a déclaré Roger Tchoungui, représentant le secrétaire général de la Cééac. « Grâce à la signature du cahier des charges par les quatre parties prenantes, nous aurons l’occasion de constater la splendeur et l’opérationnalisation du site qui sera dédié au Fipac à Impfondo », a-t-il ajouté.

Cette 3e édition marque, selon la Cééac, une transition entre les deux premières éditions consacrées à la promotion de la valeur sociale et culturelle des savoir-faire des peuples autochtones, vers la promotion de la valeur économique de ces savoirs qui constitue l'une des voies pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la création d’emplois.

Représentant pour sa part le gouvernement congolais, le ministre de l’Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, a remercié la Cééac pour son implication et son accompagnement permanent sur les sujets relatifs aux peuples autochtones. « Plus le temps passe, et plus notre processus est en train de se raffermir. Aujourd’hui, nous pouvons nous rendre compte qu’il a gagné en notoriété au niveau des Nations unies et des partenaires au développement qui, eux aussi, continuent de nous soutenir », a-t-il souligné.

Notons enfin que le prochain Fipac, qui connaîtra la participation d’un large public, vise aussi le rétablissement des relations équitables entre les autochtones et les autres peuples au niveau de la sous-région.


Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Signature du cahier des charges par le ministre de l’Économie forestière et le représentant du secrétaire de la Cééac. crédit photo adiac