Les Dépêches de Brazzaville



France : Emmanuel Macron à nouveau devant le congrès


Devant les parlementaires, à Versailles, Emmanuel Macron a fait part de son ambition de réduire les dépenses publiques.  Pour lui, "une politique pour les entreprises n'est pas une politique pour les riches". C'est plutôt une politique pour la nation française, pour l'emploi, pour les services publics. 
"Si l'on veut partager le gâteau, la première condition est qu'il y ait un gâteau. Et ce sont les entreprises, rassemblant dirigeants, actionnaires et travailleurs, ce sont les producteurs qui font ce gâteau", a décalré le chef de l'Etat français. Il a présenté l'objectif du gouvernement. "Libérer l'investissement en France par une fiscalité adaptée, compétitive, c'est faire revenir dans notre pays les investisseurs étrangers qui l'avaient quitté. L'État doit assumer ce choix", a-t-il indiqué. Il a promis des choix forts et courageux par le Premier ministre, Edouard Philippe, permettant  des dépenses publiques à la baisse. 
Puis, le président Emmanuel Macron a insisté sur son futur plan pauvreté qui sera présenté à la rentrée et mis en oeuvre en 2019, avec "un accompagnement réel vers l'activité", insistant sur la concertation avec le monde associatif, pour "sortir de la pauvreté une bonne fois pour toute".
Emmanuel Macron ambitionne aussi de bâtir "l'Etat-providence du XXIe siècle, un Etat-providence émancipateur, universel, efficace, responsabilisant", articulé entre "des droits et des devoirs". Autre sujet évoqué par le président français, celui de donner un cadre à l'Islam, sans remise en cause des principes républicains. Il veut  à l'islam un cadre et des règles conformes aux lois de la République. 

 


Noël Ndong