Les Dépêches de Brazzaville



Hors les murs : trois temps forts de la trente-deuxième édition du Marché de la poésie


Trois moments particulièrement forts de cette belle édition en partenariat avec  Livres et Auteurs du Bassin du Congo !

Quand la déambulation des sapeurs rime avec les lectures des extraits en référence à la Sape (Société des ambianceurs et personnes élégantes), il est permis de croire que Paris, capitale de la culture  et de la mode, s’ouvre à un nouveau genre culturel. Et pourtant, la « diantance », littéralement parade, rentre dans l’affirmation d’une forme poétique du paraître qui rime avec  l’affirmation de soi. Cela a représenté  l’un des trois temps forts en présence des poètes et écrivains essaimés entre le centre Georges-Pompidou, en passant par le Centre culturel de Walonie-Bruxelles, jusqu’à la Maison de la poésie. Parmi eux Thierry Manirambona (Burundi), In Koli Jean Bofane (RD-Congo) et Nimrod (Tchad).

Dans un deuxième temps, le 25 juin, les poètes du Bassin du Congo se sont déportés au Centre culturel irlandais, à la rencontre de la communauté irlandaise de Paris. Une véritable joute verbale et musicale ! Parmi les protagonistes d’un soir Alain Mabanckou, Gabriel Mwènè Okoundji et Caya Makhélé pour le Congo, Kevin Barrington et Niwel Tsumbu du côté irlandais.

Enfin, la clôture de la trente-deuxième édition du Marché de la poésie est intervenue, le 26 juin, en présence d’Henri Lopes, au Centre national du livre, par l’évocation de l’influence sur les poésies de Tchicaya U Tam’si, Jean-Baptiste Tati-Loutard et Sony Labou-Tansi. Les poètes Caya Makhélé, Maxime N’Débéka et Alain Mabanckou ont apporté leurs témoignages lors de la soirée animée par Dominique Loubao.


Marie-Alfred Ngoma