Les Dépêches de Brazzaville


Intégration : le Burundi adopte la langue anglaise pour son intégration dans la Communauté est-africaine


Ce qui tendrait à prouver aux Burundais que l’avenir de leur pays se trouve aussi dans le multilinguisme. Jérémie Ndayiziga, le directeur national du projet Williams Academy, un programme négocié par le ministère chargé du projet, et financé par Trade Mark East Afrika, a confirmé le 30 août que l’avenir du Burundi était dans le bilinguisme et même dans le multilinguisme. « Il faut que les gens apprennent à s’exprimer dans toutes les langues, qu’ils se promènent dans cette région (Communauté est-africaine), de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, avec cette valeur ajoutée qu’est la maîtrise des langues parlées dans cette région », a-t-il insisté.

Jérémie Ndayiziga s’exprimait lors de la cérémonie de remise des prix suite à un concours de poésie en langue anglaise, qui vise à évaluer le niveau d’apprentissage de cette langue par les apprenants, fonctionnaires, acteurs du secteur privé, de la société civile et les medias. « La beauté d'une langue est d'être parlée sans peur et sans honte », a souligné Jérémie Ndayiziga. Trois langues sont habituellement enseignées au Burundi : le français, l’anglais et le swahili. L’originalité du projet est l’enseignement de la langue anglaise aux personnes déjà en activité. Outre ces trois langues, la langue chinoise, qui est enseignée par l’institut Conficius, gagne du terrain dans le pays, dans le milieu estudiantin et chez les cadres notamment.


Noël Ndong