Investissement : le Congo et l’Afrique du Sud envisagent un partenariatPour s’informer des opportunités d’investissement ainsi que des incitations fiscales que le gouvernement congolais pourrait accorder aux potentiels investisseurs sud-africians, la directrice de TIA, Zanelle Sanni, et ses deux collaborateurs ont échangé, le 12 février à Brazzaville, avec la directrice générale de l’Api, Patricia Annick Mongo. Ainsi, pour avoir une idée sur les secteurs favorables dans lesquels investir, une liste des projets a été mise à leur disposition. « A notre retour, nous organiserons des rencontres pour mettre à la disposition des hommes d’affaires sud-africains ainsi que les partenaires financiers la liste de ces projets, en vue de mobiliser les fonds, notamment pour des projets ayant déjà des études de faisabilité », a indiqué la directrice de cette organisation sud-africaine. Rassurant ses interlocuteurs quant aux allègements fiscalo-douaniers, la directrice générale de l’Api a relevé que ces derniers, une fois installés au Congo, bénéficieront des incitations fiscales prévues dans la charte des investissements. Notons que pour s'ouvrir davantage aux investisseurs internationaux, le Congo a participé au forum international de Casablanca en 2016. En dehors du mémorandum qui sera signé prochainement, rappelons qu’en septembre 2017, une série d’accords touchant le domaine des mines a été signée, à Brazzaville, entre les sociétés sud-africaines et congolaises, marquant ainsi un rapprochement entre les hommes d’affaires des deux pays. Ces accords concernaient l’exploration, la prospection et la transformation des minerais. Opérationnelle depuis 2014, l’Api a pour missions, entre autres, de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’investissement à travers les activités de promotion et de facilitation des investissements privés; contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires ; concevoir et promouvoir une image de marque de nature à attirer les investisseurs ; contribuer à la création et au développement d’un tissu des petites et moyennes entreprises ; réaliser des études sur les opportunités d’investissements; enfin, constituer et gérer un portefeuille de projets porteurs. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :La directrice de l'Api (en vert) échangeant avec la délégation sud-africaine |