Les Dépêches de Brazzaville



Journée internationale de l’écrivain africain : Henri Djombo à l’honneur


Cette année, un fils du terroir a été mis à l’honneur. La direction départementale du Livre et de la lecture publique du Kouilou a décidé de rendre hommage à l’œuvre immense de Henri Djombo, écrite dans un style simple mais rigoureux.

Mémoire vivante de la littérature congolaise, référence pour la jeunesse congolaise, etc., ce sont là, entre autres, les qualifications que les participants ont attribuées à Henri Djombo lors de cette journée.

Né en 1952 à Enyellé, en République du Congo, Henri Djombo a fait ses études à Leningrad en URSS. Il a été ambassadeur du Congo en Bulgarie de 1986 à 1988 et PDG de la Sucrerie du Congo (Suco) de 1989 à 1991. Actuellement ministre de l’Économie forestière, de l’Environnement et du Développement durable, il est l’un des initiateurs de l’action visant à préserver les forêts du Bassin du Congo.

Outre ses préoccupations politiques et sportives, Henri Djombo est un romancier et dramaturge internationalement reconnu. Il est l’auteur de Le mort vivant, Lumières des temps perdus, Sur la braise, La traversée, Le cri de la forêt, et Palabre électorale au Kinangoua. Actuellement, il occupe le poste du président de l’Union nationale des écrivains et artisans congolais (Uneac).

Dans ses échanges avec le public, il a évoqué son parcours littéraire. « Mes débuts n’ont pas été faciles, mais cela ne m’a pas empêché de poursuivre mon chemin. On me disait : tu n’es pas obligé d’écrire et personne ne t’oblige à le faire », a-t-il souligné pour marquer sa détermination.

Cette célébration s’est déroulée à la préfecture du Kouilou en présence de Louis Ombouankout, chef de cabinet du préfet du Kouilou, et d’Alphonse Chardin Kala, directeur départemental du Livre et de la lecture publique.


Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La tribune des officiels. Photo 2 : L'assistance (crédits photos Adiac).