Justice : Ferre Gola libéré pour insuffisance de preuves

La libération de Ferré Gola, à en croire des sources, aurait été décidée par le Parquet général à la suite de l'insuffisance de preuves. Aucune pièce à conviction n’aurait été trouvée en rapport avec la plainte de Koffi Olomide, fondée essentiellement sur la diffamation dont il aurait été l’objet.

Après recoupements, le magistrat instructeur n’a finalement retenu aucune charge contre Ferré Gola. En attendant la suite de la série de confrontations entre les deux parties, les avocats de l'artiste musicien auraient obtenu sa libération avec garantie qu’il ne quittera pas le sol congolais. L’affaire étant en cours d’instruction au Parquet général, « Shetani » est soumis à certaines restrictions et est censé se mettre à la disposition de la justice chaque fois que celle-ci aura besoin de lui, dans le cadre de ses investigations.  

Hugue Matadi, avocat de l’artiste, a confirmé les poursuites contre son client par Koffi Olomide pour imputation dommageable. Il a rassuré la prise en compte par les magistrats de ses moyens de défense, lesquels ont conduit à la libération provisoire de son client. Quant au différend contractuel, la partie plaignante aurait décidé d’y passer l’éponge. Très content de retrouver l’air libre, « Jésus de nuance » a vite réagi via sa page Facebook. « Les jaloux vont maigrir. Ferré Gola va très bien, je suis, d’ailleurs, à la maison… Les gens de très mauvaise foi ont tenté de nous faire taire par des procédures téméraires et vexatoires, mais en vain. La lutte continue… Le meilleur est ma destinée. », a-t-il écrit.

Au-delà, il y a lieu de relever la difficulté pour la justice de dire le droit dans cette affaire dont l’origine est une émission postée sur la plate-forme de téléchargement Youtube où l’authenticité des faits est souvent sujette à caution. Faute d’une loi spécifique en vigueur, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a toujours éprouvé des difficultés à réguler le secteur des médias en ligne et/ou réseaux sociaux. Dossier à suivre.